Courrier de notre ami Robert GORAK a été traduit par son papa Jean GORAK, citoyen d’honneur d’Audun-le-Tiche.
Duszniki-Zdrój, le 23.05.2020.
A la fin de janvier 2020 la vie à Duszniki-Zdrój et dans les localités des alentours se déroulait normalement. Bien entendu, tous observaient les évènements et écoutaient avec inquiétude les informations mondiales qui provenaient avant tout des pays tragiquement éprouvés par la pandemie du coronavirus comme l'Italie.
Dans les familles les discussions au sujet de suspendre les voyages à l'étranger ont été entamées ( chez moi aussi ). Quelques-uns ont reçu des informations, des offices de voyages en cas d'annulation des départs. Tout au début, semblait eloigné, jusqu'au moment des premiers avis au sujet des infections en Pologne. Quoique les autorités centrales nous préparaient à l'apparition des circonstances incommodes , personne ne se rendait compte des éventualités accablantes qu'il faudra en réalité supporter.
A Duszniki Zdrój le 11 mars 2020 une Assemblée du Corps Autoritaire en Cas de Crise a décidé la clôture jusqu’à nouvel ordre de toutes les écoles, même maternelles, des bibliothèques, terrains sportifs, théatre de Chopin, la limitation de l'activité des offices municipaux, du centre d'assistance sociale et l'interdiction de tous spectacles culturels et sportifs.
Peu après, le gouvernement a annoncé la fermeture des frontières et l'intromission de plusieurs aggravations. Le 15 mars c'était le début de la quarantaine nationale. Rapides abandons des maisons de repos, sanatoriums et pensions, arrêts des moyens de communication et transport, fermeture des restaurants.
Les habitants de notre ville ont reçu des masques en tissus, achetés par la commune, pour couvrir le nez et la bouche.
Les policiers de Duszniki Zdrój ont été déplacés pour surveiller la frontière Polono- Tchèque. La ville devenait déserte et les habitants se trouvaient „emprisonnés ” dans leurs demeures.
La vie doit quand meme suivre son cours. Les élèves continuent leurs éducations et certains adultes leur travail par l'internet. Les autres hélas, n'ont pas ces possibilités. De ce fait, ce qui est certain, beaucoup ont perdu le plaisir de vivre sans répercutions, pour tous c'est le temps de l’incertitude et de la crainte pour leur santé et celle de leurs proches, pour l'approvisionnement en matières de premier besoin. Dans les rues circulaient les autos de service de la police ou des sapeurs-pompiers informant les habitants au sujet de l'épidemie. Toutes les églises et les centres medicaux ont été fermés. Les centres sont encore fermés. La population est privée de contact en direct avec le médecin de famille, sans parler des spécialistes. Difficile de profiter d'une assistance medicale, essais seulement par téléphone ou ambulance.
Le commerce et le marché mènent une activitê selon d'autres principes.
Il y avait dans tout cela des moments troublants et accablants, Bien entendu, il y avait beaucoup de disputes au sujet de la nécéssité de maintenir ces mesures, prenant en vue les effets nuisibles pour l'économie et l'état des budgets des ménages.
Il y avait aussi bien sȗr, des accusations sur la source de la pandémie, évasion du virus des laboratoires chimiques, peut-être avec intention, conspiration et entente secrète des firmes pharmaceutique, ainsi que d'autres théories de complot.
Le principal c'est que la population se tirait d'affaire comme elle le pouvait, comptant sur l'aide des membres de famille, des voisins, organisant des assistances pour les personnes agées et solitaires, s'accordant soutient et bienveillance.
Maintenant, peu à a peu tout redevient au normal , mais il est encore loin d'obtenir l'état d'avant la pandemie. Encore inconnu est l'avenir. Bien qu'à Dusniki Zdrój, jusqu'aujourd'hui il n'y a pas d'infection signalée, espérons que cela va durer.
Robert GORAK
P.S. Ajoutant au ”rapport” de Robert une pensée, je mentionne qu'à part Duszniki encore Polanica n'a pas été infectée par le virus . Son apparition etait signalée bien près de ces villes. Kłodzko 36 personnes, Kudowa 19, Szczytna 1, Lewin 2 (1 décédé). Dans le canton de Kłodzko 128 contaminés (5 décès) .
Cordiales salutations.
Jean Gorak