Parrainages d'enfants de Ouagadougou

 

Le département de la Vienne entretient des liens privilégiés avec le Burkina Faso.

Le Burkina n’a aucune ressource naturelle exploitable et son agriculture sahélienne est handicapée par 7 mois de sécheresse totale chaque année.  Sa seule ressource pour son développement c’est sa ressource humaine, malheureusement ce peuple jeune et travailleur est très largement analphabète. 
Instruire c’est libérer la créativité pour trouver les voies au développement aussi bien en ville qu’en brousse, là est notre objectif..

Avec des moyens limités le Comite de jumelage de Loudun a choisi de donner un avenir aux plus défavorisés en y développant l'éducation et la formation et nous souhaitons nous joindre à cette action.

Parrainer  les études d’un enfant des rues et le faire sortir, lui et sa descendance, de la précarité de sa famille, quelle noble action pour chacun d’entre nous !  Les résultats sont excellents.

 

Vous voulez permettre à un enfant pauvre de Ouagadougou d'aller à l'école 
plutôt qu'à la recherche de petits boulots ?

Devenez parrain ou marraine d'un écolier !

 

Parrainer des enfants en primaire.
Ce parrainage  est le seul moyen pour ces enfants de milieux très défavorisés d’être scolarisés et de sortir plus tard de la précarité avec leurs enfants.
     Prix par an = 65 € mais il ne vous coûte que 23.10 € après déduction d'impôt de 66 %.

Parrainer des enfants en secondaire :
Lycée public, Lycée privé ou  Formation technique ou professionnelle : 65 €, 90 € ou 120 € en fonction du cursus scolaire et de l’accord du parrain.
     Ici aussi la déduction d’impôt de 66 % s’applique.

Comment est géré l’argent ?
Pour sécuriser le bon emploi de votre argent, le dispositif suivant qui semble donner satisfaction a été mis en place :

  • Nous virons l’argent sur le compte du Comité Communal de Jumelage tenu par la Trésorerie Générale de Ouagadougou
  • Un agent payeur du trésor va remettre l’argent à chacune des familles convoquées à leur mairie d’arrondissement
  • Les familles ont l’obligation de déposer l’intégralité de la somme qui leur revient sur un compte d’épargne, ouvert au nom de l’enfant parrainé, dans une Caisse Populaire de leur quartier
  • Le relevé bancaire de dépôt doit être remis à l’agent social de la DDS en charge de leur quartier, une copie est envoyée au parrain à l’occasion d’un envoi groupé de lettres des enfants
  • Ensuite la personne ayant l’autorité parentale, parent(s) ou tuteur (il y a beaucoup d’orphelins de père ou de mère ou des deux parmi les enfants parrainés), peut faire des retraits pour l’objectif du  parrainage
  • L’agent social du quartier doit vérifier le bon usage du livret d’épargne (le livret papier est encore en cours), il le confisque s’il y relève des anomalies, obligeant ainsi les familles à passer par lui pour les retraits ultérieurs
  • L’argent restant éventuellement en fin d’année scolaire, si  l’enfant n’a pas été malade ou si sa famille n’a pas eu besoin d’aide  alimentaire, est capitalisé et reporté pour l’année scolaire suivante

Le parrain peut-il suivre son filleul ?
Oui, il reçoit chaque année une copie du bulletin scolaire de son filleul, qui lui indique la moyenne des notes et son admission ou non dans la classe supérieure.
Beaucoup reçoivent une petite lettre ou un dessin du filleul, fait à la demande de la DDS, mais ce n’est pas systématique car des enfants traînent à faire cette tâche et la collecte représente un lourde charge pour le service social.

Comment sont signalés ces enfants ?
Souvent par la police qui les interpelle dans la rue, ou par des voisins, parfois par un agent des services sociaux ou par un instituteur ou une institutrice. Ils entrent alors dans un fichier de la DDS, le service social de la ville de Ouagadougou, ce qui permettra à la famille de recevoir quelques aides ponctuelles pour permettre peut être la scolarisation de l’enfant. Mais la vraie chance c’est d’être pris en charge par un parrain, alors c’est sûr d’aller à l’école et à partir de là tout devient possible avec du travail, mais ces enfants qui connaissent la galère sont généralement motivés.

A quoi ça engage ?
Il ne s’agit que d’un engagement moral d‘accompagner l‘enfant pendant la durée de sa scolarité. Vous êtes libre d’arrêter si cela vous devient difficile et sans nous donner de motif. Nous proposerons alors l’enfant à un autre candidat au parrainage.

Comment est géré le parrainage
A Ouaga le fichier des parrainages est centralisé et géré par la DDS (service social municipal). Des agents sociaux de quartier ont la responsabilité de suivre les enfants dans leur famille et à l’école. La DDS s’efforce de rassembler au moins une fois par an des lettres et dessins de ces enfants pour nous les faire parvenir en envoi groupé, à charge pour nous de les transmettre aux parrains. En fin d’année scolaire la DDS nous envoie un bilan financier et les résultats des conseils de classes concernant les décisions de changement de classe et d’orientation pour l’information des parrains.

A Loudun une équipe de  bénévoles gère le fichier, qui est tenu en double avec le services des relations internationales de la mairie.

De cette façon le parrainage ne génère aucun frais spécifique, ce qui permet d’utiliser 100% des dons pour les enfants.

 

Combien ça coûte ?
Ecoles publiques, écoles privées
Des parrains se sont étonnés de ce que leur filleul(e) soit inscrit dans une école privée payante au lieu de fréquenter une école communale gratuite en dehors des fournitures. Certains, de culture laïque, ont vite fait l’amalgame normal en France « enseignement privé = école confessionnelle » et ont été choqués.
La situation est très différente au Burkina. D’abord les écoles privées sont rarement confessionnelles mais le plus souvent laïques, créées par des particuliers, le plus souvent enseignants, pour des raisons idéologiques ou pécuniaires. De plus ces écoles bénéficient d’un monopole d’exclusivité dans leur quartier, garanti par la commune qui, n’ayant pas les moyens de financer des écoles primaires partout, préfère favoriser l’installation d’une école privée là ou il n’y a pas d’école.
Les enfants, qui n’ont pas d’autre moyens de déplacement que leurs jambes, n’ont que le choix de ne pas être scolarisés ou de fréquenter l’école de leur quartier déjà très étendu.

Que l’école soit privée ou publique, nous avons fixé le prix annuel du parrainage à 65 euros.
Dans le public ça donne la possibilité, en plus de l’achat des fournitures scolaires, d’habiller l’enfant, de le soigner éventuellement et même parfois de fournir un sac de riz à la famille en période de disette. 
Dans le privé les droits d’inscription absorbent une partie de ce pécule 

 

 Adressez-vous au Comité de Jumelage d' Audun le Tiche.